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Thursday, December 16, 2004

ASSOCIATION DES FAMILLES VICTIMES D’ACTES CRIMINELS DU QUÉBEC

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’AFVACQ QUESTIONNE SÉRIEUSEMENT L’EFFICACITÉ DU RÉGISTRE DES DÉLINQUANTS SEXUELS

Le 14 décembre 2004 le parlement canadien adoptait la loi rendant officiel le fichier des délinquants sexuels.

L’Association est d’avis que cette loi constitue le minimum acceptable pour les familles afin d’assurer leur sécurité face à des criminels dont la réhabilitation représente de graves lacunes dans notre société. Nous sommes d’avis que cette loi donnera aux femmes et aux enfants victimes des prédateurs sexuels une impression de sécurité.

La loi telle qu’adoptée a deux graves lacunes. La première est sa non rétroactivité. En effet, une décision de tribunal devra obliger les prisonniers actuellement incarcérés à s’enregistrer au registre. Nous sommes persuadés que le système carcéral canadien, qui n’a pas démontré dans le passé une très grande performance dans le suivi post-carcéral de ces criminels, perdra les traces de plusieurs comme c’est le cas au Québec selon les statistiques. La seconde lacune est le fait que cette loi n’est pas du tout dissuasive face aux récidivistes. Nous demandons au gouvernement de rendre public les noms des criminels représentant encore un danger pour la société, tel que l’indiquait le rapport du bureau des libérations conditionnelles canadiens dans le cas de Bastien qui a assassiné Alexandre Livernoche. La question que nous posons au gouvernement canadien est celle-ci : Si dans le domaine environnemental, les lois obligent les compagnies à divulguer toute information sur leurs produits dangereux qui représentent un risque pour la santé des citoyens, pourquoi ne pourrions nous pas avoir cette même transparence quand un criminel risque la sécurité des citoyennes et citoyens de tout un quartier?

Également, l’Association demande au gouvernement fédéral de procéder immédiatement à la révision en profondeur du système de libérations conditionnelles au pays tel que promis. Selon nous, une enquêtes publique devraient être faite afin d’amener un éclaircissement sur toutes les erreurs administratives qui ont conduit à tant de crimes par récidiviste depuis les 10 dernières années. Les statistiques déplorables rendues publiques sur la performance des programmes de réhabilitation dans le système carcéral canadien exigent une responsabilisation plus grande de notre gouvernement.

Enfin, les familles du Québec exigent rien de moins que leur sécurité soit garantie face aux prédateurs sexuels. Nous demandons donc au gouvernement canadien de faire preuve de courage et de doter le Canada d’un registre efficace, transparent et préventif.


Pierre-Hugues Boisvenu
Président
Père de Julie assassinée en 2002
par un récidiviste
(819) 570-0640

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