If you want to follow the Natasha Cournoyer case you have to read the French newspapers. Paul Cherry in The Gazette is very good, but he's about a day late on any new leads and information.
Police found her ID card along the side of autoroute 19, right around the area where a call was tracked to her cell phone. Police are now asking Transport officials for permission to access surveillance cameras along the highway system in hopes that that will provide some information. If you follow the route it is somewhat logical that they are focusing on a path South on Route 15 toward Montreal then across the 440 (the Laval expressway that bisects the island at Le Carefour). Then South again on Route 19. You can cross Laval from here into Montreal (toward to where her body was found), but that is not a typical path to follow:
Hugo Meunier et Catherine Handfield
La Presse
L'enquête sur le meurtre de Natasha Cournoyer a progressé, hier. Une carte d'identité de la victime a été découverte en bordure de l'autoroute 19, à Laval. Le ministère des Transports du Québec a fourni à la police des enregistrements vidéo captés à cet endroit, a appris La Presse.
La police de Laval a trouvé cette carte mercredi après-midi, près de l'intersection de l'autoroute 19 et du boulevard de la Concorde. Le corps de Natasha Cournoyer, 37 ans, a été découvert mardi à 22 km de là, à Pointe-aux-Trembles, dans l'est de Montréal.
Selon nos sources, il s'agit de la carte d'employée de Natasha Cournoyer, qui travaillait au Service correctionnel du Canada, à Laval. Les policiers ont également trouvé un papier qui lui appartenait.
La police de Montréal, qui enquête sur le meurtre, a demandé au ministère des Transports de lui fournir les images captées par les caméras de surveillance sur l'autoroute 19, a confirmé Mario St-Pierre, porte-parole du Ministère. Les enquêteurs espèrent découvrir comment la carte s'est retrouvée à cet endroit. Il est notamment possible qu'elle ait été lancée par la fenêtre d'une voiture.
Le SPVM n'a pas voulu préciser hier soir si le visionnement avait été concluant. «Nous ne ferons plus de commentaire sur cette enquête jusqu'à ce qu'il y ait une avancée majeure», a dit le porte-parole, Daniel Lacoursière.
Selon nos sources, la police vérifie scrupuleusement tous les renseignements qu'elle reçoit, dont plusieurs sont crédibles. Un col bleu de Montréal aurait notamment aperçu un petit camion avec deux occupants dans le secteur de Pointe-aux-Trembles quelques heures avant la découverte du corps, mardi.
Par ailleurs, les pathologistes ont procédé hier à d'autres examens sur le corps de la victime. Il faudra attendre plusieurs jours avant de savoir si elle a été violée. «À première vue, ça ne semble pas être le cas puisqu'elle était habillée quand elle a été trouvée», nous a dit une source policière.
Le corps ne porterait pas d'autres marques de violence que celles au cou, vraisemblablement causées par la strangulation. La thèse voulant qu'elle ait été agressée par une connaissance demeure en tête de liste, selon nos sources.
Fouilles à Duvernay
La police a découvert la carte d'employée de Natasha Cournoyer dans le cadre de recherches intensives menées dans le quartier Duvernay, à Laval. Les abords des autoroutes et un important secteur résidentiel ont été ratissés, hier.
La police de Laval a entrepris ces fouilles après avoir appris que le téléphone cellulaire de la victime aurait été utilisé au lendemain de la disparition. Une tour du secteur Pont-Viau aurait capté un signal qui en provenait.
Les policiers sont toujours à la recherche du cellulaire, des chaussures, du sac à main et du manteau de la victime.
La police de Laval a tenté hier de reconstituer les événements qui se sont produits le soir de la disparition de Natasha Cournoyer, le jeudi 1er octobre. Un poste de commandement a été érigé entre 16h et 22h dans le stationnement de la Place Laval, le dernier endroit où Mme Cournoyer a été aperçue vivante. Les policiers espéraient ainsi rencontrer de nouveaux témoins.
La supérieure de Natasha Cournoyer, Johanne Vallée, ne croit toujours pas que le meurtre soit lié aux activités professionnelles de la victime.
«C'était une agente de communications à l'interne, elle écrivait par exemple mes discours. Elle a pu aller dans des établissements de détention à titre de visiteuse, mais ses dernières activités ne touchaient pas les détenus», a assuré Mme Vallée, hier, au cours d'un point de presse devant la Place Laval.
À l'arrière du stationnement, une croix a été érigée et des fleurs ont été déposées à la mémoire de Mme Cournoyer.